photos et commentaire parfois avec un brin d'humour de mes randonnée
4 Janvier 2013
La belladone : La cerise du diable
Fruit de la belladone
Elle semble bien appétissante pour un enfant cette grosse baie noir qui ressemble à une cerise, hélas c’est le fruit de la belladone (atropa belladonna) un végétale très toxique qui pousse naturellement dans nos régions.
Fleur de Belladone source Wikipedia
C’est une plante vivace de 1,5 mètre de haut que l’on trouve dans des clairières ou des décombres. La Floraison a lieu de juin à aout à ce moment-là c’est une fleur en forme de clochette de couleur brune tirant sur le violet qui apparait.
Atropos source Wikipédia
Son nom scientifique Atropa vient d’Atropos la moire qui coupait le fil de vie dans la mythologie grec. Quand a belladone il vient de l’italien bella donna qui veut dire belle dame, en effet les femmes de la renaissance ce mettaient du collyre a base cette solanacée afin de dilater leur pupilles et ainsi de paraitre plus jolie. Cette propriété et toujours utilisé par les ophtalmologistes lorsqu’ils font un examen du fond de l’œil.
Sa toxicité provient que toute la plante contient principalement de l’atropine, une substance qui attaque le système nerveux central dont les symptômes sont dans l’ordre d’apparition :
1) Une sècheresse de la bouche d’où une sensation de soif
2) Une dilatation des pupilles donc trouble de la vision
3) Une fièvre qui peut aller jusqu’à 39°
4) Le cœur qui monte à 130 pulsations par minute
5) Une congestion du visage
6) Des hallucinations visuelles et auditives
7) Vertige délire tremblement
8) Somnolence prostration coma et mort
La dose mortelle pour un adulte est de 10 à 15 baies pour un enfant 2 à 5 suffisent
La médecine utilise cette molécule en très faible quantité dans des médicaments entre autre pour la maladie de Parkinson. Elle a pour effet de diminué les tremblements du a cette maladie.
Certaine armées avaient distribué à leur soldats des seringues remplit d’atropine en effet celle-ci est un antidote aux neurotoxiques, genre gaz sarin. En cas d’attaque avec ce produit, le combattant devait s’injecter très rapidement le contrepoison à travers ses vêtements
Une légende veut, que les sorcières s’enduisaient d’une pommade à base de belladone avant d’aller au sabbat
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